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Historique des régiments Jérôme Croyet Docteur en Histoire, archiviste adjoint aux Archives Départementales de l'Ain |
De 1802 à 1814, les déplacements et les visites de Napoléon dans lEmpire sont loccasion de grands événements et dun déploiements de fastes et dappareils de communication. Lors des déplacements impériaux, des rassemblements de jeunes gens, qui prennent le devoir dassurer la protection des personnes impériales durant le temps de leur visite et de leur fournir une escorte, sont souvent formées sous le nom de Gardes dhonneur. Elles peuvent être communales ou départementales. Leur nombre peut être estimée à 174.
Celle de Lyon se veut être la première à avoir été formée, comme Lyon se veut dêtre la première ville de lEmpire : « Lyon est la première ville où il a été formé une garde d'honneur ; cette garde est donc la 1ère de lEmpire »[1].
Les prémices
dun corps prestigieux : la visite du 1er
Consul de 1802
Cest lors du premier déplacement officiel du Consul Bonaparte à Lyon, du 21 nivôse au 7 pluviôse an X, pour superviser les délibérations des députés cisalpins sur leur Constitution, que la garde d'honneur de Lyon en constituée. Cette dernière, rassemblement de la « brillante jeunesse lyonnaise »[2] formant lélite social des lyonnais, se constitue en corps de cavalerie légère autonome. Les gardes sengagent à payer leurs tenues, leurs équipements et leurs chevaux. Afin dhonorer dignement le consul et de faire un service acceptable auprès de lui, les jeunes gens se livrent à des manuvres équestres. Son uniforme est composé dun habit frac, dune culotte à la hongroise, dun chapeau et dun sabre du type cavalerie légère de la Garde.
Dotée dun drapeau, qui la différencie de la Garde Nationale, la garde dhonneur de Lyon se prépare, dès le 19 nivôse, à larrivée du « restaurateur de la patrie ». Et cest durant deux jours que, sur le route de Mâcon, la garde dhonneur attend larrivée de lauguste personnage pour laccompagner, précédant le convoi impérial. Dès ce séjour consulaire, la garde dhonneur de Lyon se rapproche de la Garde Consulaire, non seulement par un service conjoint auprès de Bonaparte mais aussi par un repas offert aux seconds par les premiers.
Bonaparte est frappé par la tenue militaire et le service de ces jeunes lyonnais. Dès son second voyage en Bretagne, il utilise dès lors la comparaison avec Lyon pour juger de laccueil dune ville : « Je suis aussi content de Rouen que de Lyon. Cette ville me donne des preuves dattachements qui me touchent » écrit il le 2 novembre 1802 à son frère Joseph.
Répondante à un désir de fastes et de démonstration des lyonnais, la garde dhonneur de Lyon, malgré le départ de Bonaparte, reste en activité, ce à quoi le gouvernement consent par la circulaire du 2e jour complémentaire de lan XI.
Désireux de montrer leur attachement à un Napoléon impressionné lors de sa venue à Lyon, les « jeunes gens »[3] de Lyon émettent le désir de former durablement la garde dhonneur. Cette transformation de la garde dhonneur lyonnaise, désirée par le ministre de lIntérieur, est dautant plus accélérée que Napoléon est sacré Empereur.
Dès le 23 ventôse an XIII, le général Duhesme donne au préfet du Rhône les devis de frais à faire pour faire de la garde dhonneur de Lyon, « la garde dhonneur de sa majesté lEmpereur »[4]. Le lendemain, la municipalité, désirant seconder de son pouvoir le zèle des « jeunes gens » de Lyon, met à la disposition du chef de la garde dhonneur la somme de 5 000 francs, 3000 francs de la mairie et de 2000 francs de la préfecture, afin daider les volontaires à financer leur tenue.
Face au désir des lyonnais de se doter dun véritable corps organisée, vitrine militaire et communicative de la ville, le 15 germinal an XIII, le conseil municipal de Lyon décide de réorganiser sa garde dhonneur. Afin de la réformer efficacement, le concours de lautorité militaire est demandée, ce qui aboutie à la formation dun corps à pied à deux compagnies et une à cheval. Lautorité militaire impose aux gardes dhonneur dêtre nés à Lyon et daccepter de servir volontairement descorte auprès de Napoléon lors de ses passages et de ses séjours (Lyon était une des 4 villes devant accueillir un palais impérial). Si ce service est une marque du dévouement des lyonnais à la cause impériale mais surtout dattachement à la personnalité physique de Napoléon, cest aussi un enjeu important pour lavenir de la ville et son image de marque en Europe : « il nen est aucune dans tout lEmpire de laquelle lEmpereur ait reçu des marques plus éclatantes et plus répétées de dévouement »[5] écrit le ministre de lIntérieur le 1er vendémiaire an XIV.
Dune compagnie montée de 100 à 150 hommes en 1802, la garde dhonneur de Lyon devient un vrai corps composé dune compagnie de chasseurs à pieds, dune compagnie de grenadiers et dune compagnie à cheval pour un total de 231 hommes. Le commandement est confié à un général qui est secondé par un colonel travaillant dans ladministration impériale, rejetant sur cette dernière une partie de laura de la garde.
Afin de donner de lampleur, de léclat et une allure constituée à la garde dhonneur, la municipalité accepte la formation dun corps de musiciens volontaires attachés à létat major, soldée à ses frais.
Une mise en place
durable sous lil approbateur de Paris
La réformation de la garde dhonneur lyonnaise est avalisée, à Paris, par la demande des contrôles. Mais ces contrôles mettent du temps à parvenir à la capital, mettant là en évidence la défaillance de la garde dhonneur : le sérieux et lassiduité des officiers. En effet, le 14 brumaire an XIV, le ministre étonné de ne pas avoir reçu le contrôle le redemande au préfet du Rhône qui transmet au maire qui avertit le général de la garde dhonneur le 17. Ces problèmes restent constants plusieurs année. Le 4 décembre 1808, les officiers des chasseurs et des grenadiers de la gardes d'honneur de Lyon narrivent pas à se mettre daccord sur la tenue des hommes à la manuvre : certains arrivent « avec le sabre seulement, dautres avec leurs armes ». Le 5 décembre, 26 «membres de la garde dhonneur impériale »[6] à pied de Lyon se plaignent au maire de labsentéisme de leurs officiers lors des cérémonies ou lignorance et la contradiction des ordres et exigent que les officiers se conforment aux règlements.
Toutefois, le prestige de la garde dhonneur lyonnaise, qui refuse de se voir assimilée à la Garde Nationale, est telle que lorsque le préfet du Rhône nomme les députés de cette dernière pour se rendre à Paris afin de prêter serment le jour du sacre, il ne désigne que quatorze hommes sur les 18 réclamés[7], laissant la place pour trois députés de la garde dhonneur lyonnaise. Ces derniers, conscient de leur position, profitent de leur voyage pour demander au ministre la faveur dexempter trois gardes d'honneur de conscription pour partir à la suite de lEmpereur.
Désirant préparer laccueil impérial à Lyon et utiliser au mieux la garde dhonneur lyonnaise, le ministre de lIntérieur, le 1er vendémiaire an XIV, demande au préfet du Rhône et au maire de Lyon de se concerter afin de définir le service de la garde dhonneur. Ce service est très important pour Napoléon. En effet, alors que dune manière générale le « gouvernement central ignore les gardes d'honneur »[8], il prend soin de sintéresser à celle de Lyon et ne la considère alors pas comme les autres, un corps dont les « fonctions sont éphémères »[9].
Alors que le gouvernement insiste sur lobligation des gardes d'honneur de payer leurs uniformes et équipement, dès lan XIV, la gardes d'honneur de Lyon est en partie financée par la ville et la préfecture. Le Conseil dAdministration de la garde rend ainsi compte de sa comptabilité au maire : le 12 frimaire an XIV, la ville finance lachat des armes des fantassins de la gardes d'honneur de Lyon. Jusquen 1811, la ville est autorisée par la préfecture à prélever une partie du budget réservé aux fêtes pour financer la garde d'honneur.
Désormais placée sous la bienveillance de lEmpereur, la garde d'honneur de Lyon, alors que le gouvernement place les honneurs à rendre sous la responsabilité de lélite de la Garde Nationale, se dote dun étendard, bénie par Pie VII, et dun règlement. Ce dernier, en parti publié en 1807, donne la description de luniforme et impose des exercices le matin à 6h 30 au bâtiment St Pierre ainsi que des revues régulières.
Le désir du gouvernement de voir la garde dhonneur de Lyon devenir une unité militarisée correspond au préparatif de la campagne de 1805. En effet, suite à des demandes spontanées faites par des individus pour rejoindre volontairement Napoléon[10], « à lautomne 1805, le gouvernement essaya de transformer ces gardes dhonneur locales en un corps militaire »[11]. Lyon est un des premières villes a envoyer de telles demandes et ce, à la plus grande satisfaction du ministre de lintérieur qui prend en exemple le zèle lyonnais : « lattente que javais fondé sur les sentiments des lyonnais et sur leur dévouement à sa majesté, na point été trompé »[12] écrit il le 20 vendémiaire an XIV. Ces gardes dhonneur lyonnais volontaires sont au nombre de 13 : 4 grenadiers et 9 chasseurs. Leur moyenne dâge est de 19 ans et demi et ils sont pour la plupart encore issus de la petite bourgeoisie lyonnaise. Afin de stimuler lardeur des lyonnais et de démontrer la reconnaissance impériale à une ville importante dans le maillage politique napoléonien, le ministre accorde quelques largesses aux volontaires : les conscrits de lan XV sont autorisés à partir accompagner lEmpereur alors que ceux de lan XIV sont obligés de se faire remplacer.
Dès le 24 brumaire an XIV, un registre dengagement est ouvert par le colonel de la garde dhonneur de Lyon. Le colonel Rousset, fait même assembler la garde d'honneur pour relancer les premiers volontaires. Lannonce est un réel succès : hormis linscription de « ceux qui doivent faire parti du détachement », 21 personnes sengagent volontairement : le colonel, 10 grenadiers et 10 chasseurs à pieds. Leur moyenne dâge est de 23 ans. Ils ne sont plus que le reflet dorée de la jeunesse bourgeoise de Lyon et une partie dentre eux sont originaires du négoce. Mais la rapidité de la campagne et la paix signée rend caduque lengagement des lyonnais qui sont renvoyés chez eux par ordre de Napoléon qui, toutefois, les remercie et leur témoigne de sa bienveillance.
Lors de la création des gendarmes dordonnance, ladministration centrale considère la garde d'honneur de Lyon comme un vivier de recrues aux corps prestigieux. Le 6 novembre 1806, afin dattirer dans ces rangs les lyonnais, le ministre de lIntérieur promet de prendre à la charge de la ville les chevaux des 8 premiers gardes dhonneur de Lyon à partir. Cet appel est bien entendu : 6 gardes partent. En 1813, le sentiment de puiser dans un corps ressource pour la formation des gardes d'honneur sera le même, mais avec un résultat plus mitigé.
Dès lors, la garde d'honneur lyonnaise a une haute idée de sa fonction militaire et du rôle que ses membres ont à jouer dans larmée impériale. Ainsi, elle imagine pouvoir former un pont avec la Garde Impériale et notamment les prestigieux chasseurs à cheval[13].
La garde dhonneur
à cheval
La parution du règlement de 1807 va de pair avec la résurgence et la réorganisation de la garde d'honneur à cheval de Lyon. En effet, jusquau 15 septembre 1808, la garde d'honneur à cheval lyonnaise est dans un état léthargique au profit de la garde dhonneur à pied : peu de membres[14], en tout cas pas assez pour un service à cause des dépenses trop importantes inhérentes à la possession dun cheval en ville. Ce qui, dans le fond, gène les membres du conseil dadministration de la compagnie cest surtout quaucun autre corps de cavaliers de gardes d'honneur des autres villes ne lexcède, « ce qui jette en lui le plus profond découragement »[15]. Le 15 septembre 1808, le conseil dadministration des chasseurs à cheval de la garde d'honneur de Lyon propose à la municipalité de Lyon un moyen daugmenter la compagnie : la prise en charge par la ville du fourrage et du logement des 60 chevaux que devra compter la compagnie de chasseurs à cheval de la garde d'honneur. Car si la municipalité accepte cet arrangement, le conseil dadministration affirme que plus de 25 personnes sont prêtes à shabiller, sarmer et se monter à leurs frais en prenant soin de prendre, en Normandie, des chevaux du type de la cavalerie légère. Le conseil dadministration sengage aussi en cas dacceptation à ce quil prenne en charge le salaire et les subsistances de palefreniers ainsi que les honoraires dun maître déquitation. Le 2 février 1809, le chef descadron réitère la demande décuries et de fourrages auprès du maire. Mais il semblée que la mairie soit forcée dappliquer désormais les directives centrales de ne plus financer les gardes d'honneur[16].
Malgré le manque de réponses de la municipalité, les chasseurs à cheval de la gardes d'honneur de Lyon, se réorganise le 27 septembre 1807 : 126 lyonnais se portent volontaires. Les 2/3 sont des jeunes gens qui vivent encore chez leurs parents alors que le tiers restant est composé dhommes issus de lartisanat.
Le 13 octobre 1808, le conseil dadministration de la gardes d'honneur à cheval demande au maire de Lyon lautorisation dintégrer un chirurgien de Lyon qui demande à servir comme chirurgien major. En 1811, les trois trompettes de la compagnie montée de la garde d'honneur de Lyon reçoivent un uniforme neuf payé par la ville qui, pour se prémunir de lopposition de la préfecture, déclare les trompettes servir à la fois la garde d'honneur et la Garde Nationale. En 1813, les chasseurs à cheval de la gardes d'honneur de Lyon, comme lensemble de lunité, espère encore jouer un rôle. Le 20 septembre, la mairie de Lyon reçoit la facture des uniformes des trois trompettes de la compagnie à cheval alors que les trois hommes partent à larmée.
En 1809, une grande revue de la gardes d'honneur de Lyon est effectuée : elle est composée dun compagnie de grenadiers, aux effectifs fluctuants[17], dune compagnie de chasseurs à pied[18] et dune compagnie de chasseurs à cheval. La musique, jusque là confiée à des amateurs est licenciée le 19 février 1809 et remplacée par 21 gagistes, comme dans les régiments de ligne. Elle se compose dun chef dorchestre, dun instituteur, de deux bassons, dune grosse caisse, de quatre clarinettes, de trois petites clarinettes, de trois cimbaliers, de trois chapeau chinois, dune flûte, dun trombone, dune trompette dun serpent et de deux cors. Ces 21 gagistes, pour la plupart professeurs, sont payés 3 995 francs par an. Si le prestige de la gardes d'honneur sen trouve rehaussé, lutilisation de la musique devient problématique. En effet, les gagistes, vivants de leur musique, ne peuvent pas consacrer tout leur temps à la musique de la gardes d'honneur. Afin de gagner leur vie, ils sengagent les dimanches à jouer dans les processions ou lors des Te Deum mais, membres de la garde d'honneur, ils sont tenus à obtenir une demande de disponibilité ce que leur accorde la municipalité.
En 1810, un contrôle de la garde dhonneur montée est envoyé à Paris au moment où, le gouvernement, dans sa circulaire du 30 juillet 1810, démontre lintérêt quil a pour ces formations quil veut désormais officielles.
Alors que se met en place le 4e régiment de gardes d'honneur en 1813, la garde d'honneur de la ville de la Lyon profite de cette agitation pour un dernier sursaut au moment où le général Valence projette de les réorganiser en un seul corps. Elle procède à une revue de la compagnie de chasseurs de 1813 qui compte 77 membres. La moyenne dâge est alors beaucoup plus élevée quen 1805 : 28 ans. Désormais les gardes d'honneur sont essentiellement des hommes des milieux artisanaux et commerçants de Lyon : 44 marchands, négociants et commerçants pour uns seule propriétaire. Elle est aussi composée danciens militaires, 7, alors quen 1805 il ny en avait pas. Cette garde dhonneur est beaucoup plus centrée sur la ville de Lyon que ne létait celle de 1805. A partir du 30 juillet 1810, les gardes d'honneur ne sont que des formations officielles et celle de Lyon ne fait pas défaut à cette règle. La présente de deux anciens combattants fédéralistes du siège de Lyon, qui sont aussi les deux plus modestes gardes, relève le caractère historique et culturelle reliant la garde d'honneur à la ville de Lyon.
Ce sursaut est véritablement le chant du cygne de la prestigieuse garde d'honneur lyonnaise même si elle apparaît encore sur les annuaires de 1814 : le 20 septembre 1813, de Cuzieu, commandant la compagnie des chasseurs à cheval, remet au maire de Lyon létendard de la compagnie au moment où il quitte la ville avec le 4e régiment des gardes d'honneur.
[1]
A.C. Lyon 1210Wp 009.
[2] BUCQUOY (commandant) : « Grades dhonneur de Lyon » in Gardes dhonneur, les uniformes du 1er Empire, Jacques Grancher éditeur, Paris.
[3] A.C. Lyon 1210Wp 009.
[4] A.C. Lyon 1210Wp 009.
[5] A.C. Lyon 1210Wp 009.
[6] Coll. Part. D.A.G.
[7] Pour la mise en place de la députation de la Garde Nationale du Rhône au Sacre, voir la Feuille de Route n°40bis.
[8] BUCQUOY (commandant) : « Grades dhonneur de Lyon » in Gardes dhonneur, les uniformes du 1er Empire, Jacques Grancher éditeur, Paris.
[9] BUCQUOY (commandant) : « Grades dhonneur de Lyon » in Gardes dhonneur, les uniformes du 1er Empire, Jacques Grancher éditeur, Paris.
[10] Cest le cas de Hyde de Neuville, de la Charité dans la Nièvre, qui bien que ne faisant pas parti de la garde locale inexistante, demande néanmoins, le 26 vendémiaire an XIV à «se présenter volontairement pour former la garde dhonneur de sa majesté lEmpereur ». A.D. Nièvre R2784.
[11] BUCQUOY (commandant) : « Grades dhonneur de Lyon » in Gardes dhonneur, les uniformes du 1er Empire, Jacques Grancher éditeur, Paris.
[12] A.C. Lyon 1210Wp 009.
[13] Deux chasseurs à pied de la garde d'honneur de Lyon, appelés à la conscription, demandent à pouvoir intégrer les chasseurs à cheval de la Garde.
[14] Elle ne compte alors que 34 hommes (5 officiers, 6 sous officiers, un porte étendard, 19 chasseurs et 3 trompettes), 5 démissionnent et seulement 10 sont montés.
[15] A.C. Lyon 1210Wp 009.
[16] La tenue des trois trompettes changée en 1811 sont payées par un membre du conseil dadministration qui en demande le remboursement.
[17] 3 officiers, 17 sous officiers et 64 grenadiers lors dune revue en 1809 et lors dune seconde, 3 officiers, 17 sous officiers et 57 grenadiers.
[18] 3 officiers, 14 sous officiers dont un absent et 92 chasseurs dont 10 absents en 1809. 3 officiers, 14 sous officiers et 70 chasseurs en 1813