Titres souverains

Grands Ducs et Princes


Les Grand Duchés de Clèves-Berg et Francfort étaient des états pleinement souverains, membres de la Confédération du Rhin, et égaux au regard des lois internationales avec tous les autres états européens dirigé par un parent ou un proche de Napoléon. La Toscane fut un titre purement honorifique. La principauté de Lucques-Piombino fut formée de la république indépendante déjà existante de Puqes.

Clèves et Berg

Donnés à Joachim Murat par décret du 30 mars 1806. Murat les rétrocède à Napoléon par le traité de Bayonne du 15 juillet 1808. Ils sont ensuite accordé, par lettres patentes du 3 mars 1809, à Napoléon-Louis, le fils aîné de Louis, roi de Hollande, qui le conserve nominativement jusqu'en 1813 (les lois à Berg et Clèves furent promulguées par Napoléon lui-même sous le titre de grand-duc)

Francfort

Créé pour Eugène de Beauharnais (le fils adoptif de Napoléon), en 1810, mais seulement après la mort de l'archevêque Dalberg, prince-primat de la Confédération du Rhin)

Il n'y eut pas d'armoiries accordées à Eugène par Napoléon.

Toscane

Ce ne fut pas à proprement parlé un grand-duché souverain, puisque la Toscane faisait partie de l'empire français, mais un titre honorifique. Le royaume d'Étrurie ou Toscane fut créé par le traité d'Aranjuez du 21 mars 1801 entre la France et l'Espagne, en faveur de Louis Ier de Parme et sa descendance, avec clause de reversion à la famille royale d'Espagne. Elle est cédée à la France par le traité secret de Fontainebleau du 27 octobre 1807 et intégré dans l'empire français avec Parme et Piacenza, par décret du 24 mai 1808 ("fera partie intégrante du territoire français"). Le 2 mars 1809,  le "gouvernement général des départements formant la Toscane" est élevé à "la grande dignité de l'Empire", et il est attribué, le 3 mars 1809 (avec rang de grande duchesse ? ) à Élisa Bonaparte (elle le gardera jusqu'au 1er février 1814).

Les armoiries du royaume d'Étrurie étaient

Lucques-Piombino

La principauté de Piombino est cédée à la France par le royaume de Naples par le traité de Florence du 21 mars 1801. Napoléon le cède à Élisa Bonaparte et son mari, le comte Baciocchi, par le décret du 18 mars 1805. Peu après, le 4 juin 1805, le conseil des Ducs delà république (encore indépendante) de Lucques demande à Napoléon, en sa qualité de roi d'Italie, de confier le gouvernement de la république à un membre de sa famille et de le rendre héréditaire dans la descendance naturelle de celle-ci. En conséquence, Napoléon choisi le mari d'Élisa, Félix Baciocchi, et le choix est ratifié par Lucques, le 14 juin 1805. Baciocchi est nommé "prince de Lucques" par la constitution du 23 juin 1805. En cas de décès, la principauté devait revenir à Élisa et après elle, à sa descendance mâle légitime, par ordre de primogéniture (Pölitz, Europäsche Verfassungen)